Citation Lois

La meilleure république est celle où l’on écoute le plus la loi, et le moins les orateurs.

La loi de l’amour se montre plus efficace que ne l’a jamais été la loi de la destruction.

Les lois trop douces ne sont pas suivies, les lois trop sévères ne sont pas appliquées.

Souvent l’impunité commence par rendre les lois inutiles, et finit par les rendre ridicules.

Autant les lois sont fortes avec les mœurs, autant les lois sont faibles contre les mœurs.

Le législateur, en élaborant la loi, ne doit jamais perdre de vue l’abus qu’on peut en faire.

Il y a une loi sacrée qui gouverne le monde, à laquelle nous devons obéir, c’est l’injustice.

Toute loi à laquelle le peuple n’a point concouru, qui n’émane point de lui, est nulle de soi.

Les lois toujours claires et précises sont un grand moyen d’ôter des prétextes à la tyrannie.

Beaucoup de lois jugées parfaites il y a un siècle paraissent injuste sinon cruel de nos jours.

L’homme honorable s’attache à observer les lois, et l’homme de peu, à s’attirer des faveurs.

Les bonnes personnes n’ont pas besoin de lois pour leur dire d’agir de manière responsable.

Un honnête homme obéit aux lois, et respecte ceux qui gouvernent sans oublier ses devoirs.

L’homme de conscience et d’honneur n’a pas besoin de lois pour suivre le sentier de la vertu.

Que toute loi soit claire, uniforme et précise ; l’interpréter, c’est presque toujours la corrompre.

Rien ne doit être si sacré aux hommes que les lois destinées à les rendre bons, sages et heureux.

Les hommes en Société ne pouvant vivre sans tyrannie, la plus acceptable est encore celle des lois.

Des lois sont justes, non quand elles sont observées par tous, mais quand elles ont été faites pour tous.

Convenons donc que la force ne fait pas le droit et qu’on n’est obligé d’obéir qu’aux puissances légitimes.

La raison d’État n’est pas toujours la meilleure, ce qui, pour autant, ne l’empêche pas de faire force de loi.

Les lois sont des toiles d’araignées à travers lesquelles passent les grosses mouches et où restent les petites.

L’obéissance à la loi soumet la volonté sans l’affaiblir, tandis que l’obéissance à l’homme la blesse ou l’énerve.

Il est dangereux de dire au peuple que les lois ne sont pas justes, car il n’y obéit qu’à cause qu’il les croit justes.

Il n'y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justice.

Ce n’est pas parce qu’une chose est loi qu’elle est juste, c’est parce qu’une chose est juste qu’elle doit devenir loi.

Assez et trop longtemps on a fait des lois sans faire de mœurs : essayons donc enfin de faire des mœurs sans faire de lois.

On fait une loi pour un usage : l’usage passe, la loi reste. De là tant de lois réputées mauvaises, quand elles ne sont que vieilles.

Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit.

Le droit est, pour chaque citoyen, un héritage plus précieux que l’ensemble des autres biens qui lui ont été transmis par ses ancêtres.

Les lois et les institutions sont comme des horloges ; de temps en temps, il faut savoir les arrêter, les nettoyer, les huiler et les mettre à l’heure juste.

La loi nous commande de faire ce que nous ferions naturellement si nous avions l’amour. La voie consiste à retrouver l’amour qui devient alors la loi.

La multitude des lois est une marque du dérèglement d’un État. Le bonheur d’un État dépend de l’observation des lois, et non pas de leur multiplication.

Compte tenu du nombre d’actes et de propos prohibés par les lois accumulées, on gagnerait du temps et on économiserait du papier en n’affichant plus que ce qui est permis.

Ceux qui ont dans leurs mains les lois pour gouverner le peuple, doivent toujours se laisser gouverner eux-mêmes par les lois : c’est la loi, et non pas l’homme, qui doit régner.

C'est l'une des mythiques lois de la nature que les trois choses que nous recherchons le plus - le bonheur, la liberté et la paix de l'esprit - soient atteintes en les procurant à un autre.