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Se permettre de l'abandon avec quelqu'un qui n'en a pas est une prodigalité qu'on peut tolérer les jours de grande fête.
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Il n'est jamais bon que les autres nous voient faibles, offensés, impuissants, désarçonnés. Même s'ils ont pitié d'abord, nous baissons dans leur estime et ils nous font repentir plus tard de cet abandon candide.
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Je n'ai retrouvé la paix que dans l'humilité complète, le repentir et l'abandon à Dieu. Qu'il en soit fait d'après sa volonté, et qu'il m'inspire la confiance filiale et chrétienne.
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Quel champ de bataille que l'existence, et quel massacre universel, toujours sollicitant l'active charité. Le bien-être rend volontiers indifférent, c'est-à -dire égoïste.
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Au réveil, sentiment de bien-être et de reconnaissance. Mon cœur chantait à l'unisson avec les oiseaux.
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Se sentir vivre, c'est se sentir fort. Retrouver ce sentiment d'énergique vitalité, d'activité vigoureuse, de santé, de ressort, d'élasticité et de puissance, qui fait le bien-être de la conscience et la satisfaction du cœur. Pour cela dormir moins, manger moins, agir davantage, bref veiller mieux sur son régime hygiénique et vouloir. - Ne pas se laisser aller, mais prendre hardiment les rênes de sa vie ; se remettre en selle, tendre ses forces nerveuses et ramener au devoir la matière pulpeuse et flasque, l'animal lymphatique qui enveloppe et opprime l'être spirituel.
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La vie se perd à chercher son rythme et son bien-être, quand la santé est chancelante, rien n'y remédie.
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Le trésor du bien-être corporel, la joie d'être allègre, léger, dispos, vigoureux, sont chose aussi rare que la sérénité d'âme.
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Qui veut voir parfaitement clair avant de se déterminer ne se détermine jamais. Qui n’accepte pas le regret n’accepte pas la vie.
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Les poètes célibataires sont une peste publique ; ils troublent, sans le savoir et le vouloir, tous les coeurs féminins sans emploi.
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Entre mes rêves et moi, il y a toujours un abîme que je n'ai pas, même en idée, essayé de franchir. Je n'ai rien réclamé de la vie et je n'ai rien osé lui ravir. Tout ce qui enchante et séduit les hommes a conservé pour moi sa fleur de virginité, je n'ai rien possédé ni cueilli.
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Ô silence, tu es effrayant ! effrayant comme le calme de l'océan qui laisse plonger le regard dans ses abîmes insondables ; tu nous laisses voir en nous des profondeurs qui donnent le vertige, des besoins infinis, inextinguibles, des trésors de souffrance et de regret.
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Mon existence actuelle est absurde, elle n'est remplie ni par le devoir, ni par l'amour, ni par l’ambition, ni par l'espérance. Mon existence n'est qu'un étourdissement et un assoupissement, car elle ne connaît pas le plaisir. Je vis dans mon trou, et je n'y fais rien.
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La nature m'avertit rudement que ma vie actuelle est absurde ; que j'ai besoin d'action et de mouvement, qu'il me faut être un homme et chercher les hommes ; que le renouvellement des sensations est nécessaire pour conserver l'entrain et l'appétit.
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Oh ! je respecte toutes les convictions. Il n'y a rien de plus beau qu'une conviction, fût-elle absurde.