Citation Calomnie

Quand on s’accoutume à parler des défauts des autres, on ne fait plus attention à leurs vertus.

Serais-tu aussi chaste que la glace et aussi pure que la neige, tu n'échapperais pas à la calomnie.

Si une personne parle derrière ton dos, cela signifie que ta vie est plus intéressante que la sienne.

Tout le monde a le devoir de raconter une petite histoire, mais il faut que ce soit sa propre histoire.

Qui prête une oreille crédule à la calomnie a un méchant cœur, ou la simplicité d’esprit d’un enfant.

Si tout le monde savait ce que tout le monde dit de tout le monde, personne ne parlerait à personne.

En matière de calomnie on se partage la besogne ; la loi frappe les coupables, l’opinion les victimes.

Une trop grande sensibilité à la médisance entretient la malignité du monde, qui ne cherche que cela.

Si tu ne peux pas répéter ce que tu me dis à propos de quelqu’un devant la personne concernée, tais-toi.

Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d’eux, ils en diraient bien davantage.

Je n’ai pas le temps de me soucier de qui ne m’aime pas. Je suis trop occupé à aimer les gens qui m’aiment.

La diffamation est un poison qui éteint la charité, tant dans la calomnie que chez les personnes qui l’écoutent.

Ne perdez jamais un temps précieux ou la tranquillité d’esprit sur les affaires d’autrui, c’est un prix trop élevé à payer.

On ne peut pas plaire à tout le monde, il y aura toujours des mauvaises langues qui viendront ternir notre réputation.

Les grands esprits discutent d’idées, les esprits moyens discutent d’événements, les petits esprits discutent des gens.

Ce n’est pas important le fait qu’ils parlent dans mon dos, l’important est le fait que, quand je me retourne ils se taisent.

Les traits de la médisance et de la calomnie sont acérés par les deux bouts ; ils blessent souvent la main qui les enfonce.

Je ferai taire les médisants en continuant de bien vivre ; voilà le meilleur usage que nous puissions faire de la médisance.

La calomnie est comme la fausse monnaie : bien des gens qui ne voudraient pas l’avoir émise, la font circuler sans scrupule.

Il faut un ennemi et un ami pour te blesser au fond du cœur : le premier pour te calomnier, le second pour venir te le raconter.

Tout faire pour ne pas médire des gens ; et si je le fais quand même, m’efforcer de ne dire que ce que j’oserais leur dire en face.

Toute rumeur mensongère, lancée par dépit, fait souvent demi-tour pour venir éclater au visage de la personne qui en est à l’origine.

Beaucoup de problèmes dans le monde disparaîtraient si nous nous parlions les uns aux autres au lieu de parler les uns des autres.

On a tout à craindre de l’audace de la calomnie lorsqu’on s’y montre sensible, et tout à redouter de ses fureurs quand on la méprise.

Lorsque vous entendrez dire du mal de votre prochain, commencez par en retrancher la moitié, puis le quart et gardez le reste pour vous.

Chaque fois que je viens de parler un peu trop longtemps à quelqu’un, je suis comme un homme qui s’est grisé et qui, honteux, regrette ce qu’il a fait.

Qui m’insulte en face, peut être un honnête homme et mon ami ; mais qui me loue à tout propos, est un sot qui me méprise, ou un fourbe qui veut me jouer.

La rumeur, cette vérité qui se promène comme un mensonge, de bouche à oreille, qui ne fait pas réfléchir les gens, qui passe comme un soupir au-dessus du vent.

On devrait punir plus rigoureusement la médisance que le larcin ; elle fait plus de tort à la Société civile ; et il est plus difficile de se garder d’un médisant que d’un voleur.

Celui qui ne cesse de souligner les défauts des autres ne se rend pas compte qu’il entre ainsi en contact avec ces défauts, et que c’est donc à lui-même qu’il porte aussi préjudice.

Lorsque l’on se concentre dans la vie sur tout ce que l’on ne veut pas, on bloque le passage à tout ce que l’on désire vraiment, car sur quoi nous fixons notre attention, prend racine.

La calomnie est une guêpe qui vous importune et contre laquelle il ne faut faire aucun mouvement, à moins qu’on ne soit sûr de la tuer, sans quoi elle revient à la charge, plus furieuse que jamais.