Citation de Victor Hugo

La paresse est mère. Elle a un fils, le vol, et une fille, la faim.

La vie, le malheur, l’isolement, l’abandon, la pauvreté, sont des champs de bataille qui ont leurs héros ; héros obscurs plus grands parfois que les héros illustres.

Les méchants envient et haïssent ; c’est leur manière d’admirer.

Le rire, c’est le soleil, il chasse l’hiver du visage humain.

Le plus souverain symptôme de l‘amour, c‘est un attendrissement parfois presqu‘insupportable.

L‘être pleuré est disparu, non parti. Nous n‘apercevons plus son doux visage ; nous nous sentons sous ses ailes. Les morts sont les invisibles, mais ils ne sont pas les absents.

C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches.

Comme le souvenir est voisin du remords.

Le remords, c’est le crime enfoncé dans l’âme, qui s’oxyde.

La porte de la vérité a deux clefs : l’une s’appelle l’étude, l’autre la souffrance.

À mesure que j’avance dans la vie je me simplifie, et je deviens de plus en plus patriote de l’humanité.

Il n’y a pas de situation désespérée, il n’y a que des gens qui désespèrent.

Le cœur humain ne peut contenir qu’une certaine quantité de désespoir. Quand l’éponge est imbibée, la mer peut passer dessus sans y faire entrer une larme de plus.

Ami est quelquefois un mot vide de sens, ennemi, jamais.

Le peuple est conduit par la misère aux révolutions.

La misère chargée d’une idée est le plus redoutable des engins révolutionnaires.

Les grandes révolutions naissent des petites misères comme les grands fleuves des petits ruisseaux.

Aimer ou avoir aimé, cela suffit : Ne demandez rien ensuite. On n‘a pas d‘autre perle à trouver dans les plis ténébreux de la vie.

Que reste-t-il de la vie, excepté d’avoir aimé ?

Aimer, c’est vivre ; aimer, c’est voir ; aimer, c’est être.

Ils disent qu’aimer, c’est l’aveuglement du cœur ; moi je dis que ne pas aimer, c’en est la cécité.

On fait la charité quand on n’a pas su imposer la justice.

Le vrai nom du dévouement, c’est désintéressement.

Les mots manquent aux émotions.

La mélancolie, c'est le bonheur d'être triste.

La musique est le seul langage qui ne connaît pas de frontières.

La musique exprime ce que les mots ne peuvent pas dire.

Tout homme ouvrant un livre y trouve une aile, et peut planer là-haut où l’âme en liberté se meut.

La joie que nous inspirons a cela de charmant que, loin de s’affaiblir comme tout reflet, elle nous devient plus rayonnante.

La folie est le dernier refuge des âmes brisées.

Séparation, cette mère si douce des solitudes

Rien n'est plus doux au monde que le baiser d'une mère.

Le dimanche n’est pas un jour, c’est une pause.

Le dimanche est un jour de sainte détente.

Le dimanche est un jour spécial, un jour qu'on voit rarement dans nos vies : tranquille, paisible et calme.

Le bonheur n’est pas dans le mouvement, mais dans la sérénité des heures oisives.

Les dimanches sont à l’âme ce que le pain blanc est à la santé.

Toutes les nuits sont longues et toutes les insomnies sont courtes.

L'amour est un abîme où l'on s'engloutit sans fond.

La mer, c'est la vie, la vie, c'est la mer.