Citation Guerre

En guerre comme en amour, pour en finir, il faut se voir de près.

Plus la guerre est joyeuse quand on vole vers la victoire, plus triste est le silence qui retombe ensuite sur les ruines.

Se servir de la guerre contre une révolte est un procédé aussi malpropre et aussi long que manger sa soupe avec un couteau.

Les chevaux de guerre naissent sur les frontières.

La paix n'est qu'une forme, un aspect de la guerre : la guerre n'est qu'une forme, un aspect de la paix : et ce qui lutte aujourd'hui est le commencement de la réconciliation de demain.

La politique et la guerre sont de bien mauvaises épouses et elles sont toujours infidèles... Elles trompent ceux qui ont un coeur pur et il n'y a que les crapules qui peuvent les défier car eux aussi sont infidèles.

On pardonne un jour tous les faits de guerre. On n'oublie guère les effets de l'amour.

En temps de guerre, la mort et le symbole triomphent des sentiments.

L'art de la guerre est, comme celui de la médecine, meurtrier et conjectural.

Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent.

Faire une révolution c'est partir en guerre contre l'argent des autres.

Si nos armées n'étaient faites que de chevaliers qui combattent par choix et par liberté, quelle plus grande beauté humaine pourrait-il y avoir que la guerre ?

Dans la guerre, le courage et l'impétuosité sont de bons serviteurs. Mais ce sont de mauvais maîtres...

En temps de paix, rien ne sied mieux que le calme, la modestie, l'humilité, mais que vienne la guerre alors prends exemple sur le tigre.

La paix a ses victoires. Non moins célèbres que celles de la guerre.

La première semaine après une guerre est plus dangereuse que les dernières semaines de la guerre elle-même.

On ne se dispute qu'avec les gens qu'on aime, les autres on les ignore ou on leur fait la guerre.

Sortir de guerre, c'est comme sortir de prison.

La guerre n'est peut-être que la revanche des bêtes que nous avons tuées.

La guerre, seule hygiène du monde.

Le ministre de la guerre a donné sa démission. La guerre est supprimée.

La guerre, le commerce sont les deux activités principales de l'homme sur terre, deux manières sûres d'étendre son nom bien au-delà de soi.

Il y a quatre choses plus grandes que les autres : les femmes, les chevaux, le pouvoir et la guerre.

La guerre, on ne la fait pas : c'est elle qui nous fait.

En aucun cas, la guerre n'est un but par elle-même. On ne se bat jamais, paradoxalement, que pour engendrer la paix, une certaine forme de paix.

Je me demande si la guerre n'éclate pas dans le seul but de permettre à l'adulte de faire l'enfant, de régresser avec soulagement jusqu'à l'âge des panoplies et des soldats de plomb.

Les peuples cocardiers méprisent les nations qui n'aiment point faire la guerre.

Je connais maintenant la définition de la guerre : la guerre, c'est la mort des autres. On ne la laisse durer que parce que ce sont les autres qui la font et qui en meurent.

Il n'y a plus de sourds dont les oreilles, volontairement ou non, sont assez fermées pour ne pas entendre le cri de l'humanité contre la guerre.

On ne doit jamais laisser se produire un désordre pour éviter une guerre ; car on ne l'évite jamais, on la retarde à son désavantage.

La guerre est la multiplication du crime parfait.

Curieuse langue française, et prophétique, qui fait commencer l'amour comme la guerre par une déclaration !

Toutes les guerres sont impies.

La violence ou la guerre, entre deux hommes ou deux nations, apparaissent aussi comme une compensation aveugle et insensée à tout ce qui n'est pas vraiment achevé dans la nature humaine.

Qu'une guerre soit réellement juste, nul, je pense, ne saurait l'affirmer avant la paix. Ce sont les paix justes qui font les guerres justes.

On appelle fin du monde le jour où le monde se montre juste ce qu'il est : explosif, submersible, combustible, comme on appelle guerre le jour où l'âme humaine se donne à sa nature.

La guerre est comme un Minotaure qui engloutit la jeunesse, ne laissant pour survivre que des vieillards cyniques.

Défilé patriotique... ces défilés sont l'un des plus répugnants phénomènes qui accompagnent accessoirement la guerre.

L'administration, c'est mesquin, petit, tracassier. Le gouvernement, c'est pénible, difficile, délicat. La guerre, voyez-vous, c'est horrible, mais la paix, la paix, il faut bien le dire, c'est assommant.

Rugby + guerre + femmes = homme.