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Citation de Jean-Jacques Rousseau

Frases de Jean-Jacques Rousseau

Est un écrivain, philosophe et musicien genevois francophone.

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  • La jeunesse est le temps d'étudier la sagesse, la vieillesse est le temps de la pratiquer.


  • L'ignorance n'a jamais fait de mal ; l'erreur seule est funeste ; on ne s'égare point parce qu'on ne sait pas, mais parce qu'on croit savoir.


  • Tous nos soins à bien traiter et nourrir ces animaux n'aboutissent qu'à les abâtardir.


  • La beauté s'use promptement par la possession ; au bout de six semaines, elle n'est plus rien pour le possesseur.


  • Les femmes sauvages n'ont pas de pudeur, car elles vont nues. Je réponds que les nôtres en ont encore moins : car elles s'habillent.


  • Il n'y a de bruyantes que les folles; les femmes sages ne font point de sensation.


  • Les femmes ne sont pas faites pour courir ; quand elles fuient, c'est pour être atteintes.


  • J'ai toujours senti que l'état d'auteur n'était, ne pouvait être illustre et respectable qu'autant qu'il n'était pas un métier. Pour pouvoir, pour oser dire de grandes vérités, il ne faut pas dépendre de son succès.


  • Soyez sûre qu'on me reprocherait moins de paradoxes, si l'on pouvait me reprocher des erreurs.


  • L'ignorance n'a jamais fait de mal ; l'erreur seule est funeste ; on ne s'égare point parce qu'on ne sait pas, mais parce qu'on croit savoir.


  • C'est l'imagination qui étend pour nous la mesure des possibles, et nourrit les désirs par l'espoir de les satisfaire.


  • Comme le premier pas vers le bien est de ne point faire de mal, le premier pas vers le bonheur est de ne point faire souffrir.


  • Généralement, les gens qui savent peu parlent beaucoup, et les gens savent beaucoup parlent peu.


  • Le monde de la réalité a ses limites ; le monde de l'imagination est sans frontières.


  • L'âme résiste bien plus aisément aux vives douleurs qu'à la tristesse prolongée.


  • Si la tristesse attendrit l'âme, une profonde affliction l'endurcit.


  • L'astronomie est née de la superstition ; l'éloquence de l'ambition, de la haine, de la flatterie, du mensonge ; la géométrie de l'avarice ; la physique d'une vaine curiosité ; toutes et la morale même, de l'orgueil humain.


  • Celui qui n'a rien désire peu de choses ; celui qui ne commande à personne a peu d'ambition. Mais le superflu éveille la convoitise : plus on obtient, plus on désire.


  • La critique est une chose bien commode : on attaque avec un mot, il faut des pages pour se défendre.


  • Une des preuves que le goût de la viande n'est pas naturel à l'homme est l'indifférence que les enfants ont pour ce mets-là et la préférence qu'ils donnent tous à des nourritures végétales, telles que le laitage, la pâtisserie, les fruits, etc.


  • Toute méchanceté vient de faiblesse ; l'enfant est méchant que parce qu'il est faible ; rendez-le fort, il sera bon.


  • C'est la force et la liberté qui font les excellents hommes. La faiblesse et l'esclavage n'ont fait jamais que des méchants.


  • Que vous donnez de force aux mots, et que vous en donnez peu aux choses.


  • Moins un culte est raisonnable, plus on cherche à l'établir par la force.


  • Le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir.


  • Diminuez donc les désirs, c'est comme si vous augmentiez les forces.


  • C'est en un sens à force d'étudier l'homme que nous nous sommes mis hors d'état de le connaître.


  • Je vis partout le développement de son grand principe que la nature a fait l'homme heureux et bon, mais que la société le déprave et le rend misérable.


  • Ce sont nos passions qui nous rendent faibles, parce qu'il faudrait pour les contenter plus de forces que ne nous en donna la nature.


  • Insensés qui vous plaignez sans cesse de la nature, apprenez que tous vos maux vous viennent de vous.


  • Tout est bien sortant des mains de la nature.


  • La conscience est à l'âme ce que l'instinct est au corps ; qui la suit obéit à la nature et ne craint point de s'égarer.


  • L'état de réflexion est un état contre nature et que l'homme qui médite est un animal dépravé...


  • Jamais la nature ne nous trompe ; c'est toujours nous qui nous trompons.


  • La nature a fait l'homme heureux et bon, mais la société le déprave et le rend misérable.


  • Combien mérite de mépris et de haine tout homme qui abuse, pour le malheur du genre humain, du génie et des talents que lui donna la nature !


  • L'ordre social ne vient pas de la nature ; il est fondé sur des conventions.


  • Il est dans la nature de l'homme d'endurer patiemment la nature des choses, mais non la mauvaise volonté d'autrui.


  • Malgré l'absence, les privations, les alarmes, malgré le désespoir même, les puissants élancements de deux cœurs l'un vers l'autre ont toujours une volupté secrète ignorée des âmes tranquilles. C'est un des miracles de l'amour de nous faire trouver du plaisir à souffrir ; et de vrais amants regarderaient comme le pire des malheurs un état d'indifférence et d'oubli, qui leur ôterait tout le sentiment de leurs peines.


  • Oserais-je exposer ici la plus grande, la plus importante, la plus utile règle de toute l'éducation ? Ce n'est pas de gagner du temps, c'est d'en perdre.