Citation de Victor Hugo

L’un des privilèges de la vieillesse, c’est d’avoir, outre son âge, tous les âges.

Ne rien faire est le bonheur des enfants et le malheur des vieux.

Le jeune homme est beau mais le vieillard est grand.

La mer est le chemin des audacieux.

Un grain de sable arrête la mer qui n'arrêterait pas un torrent.

Les malheureux sont ingrats ; cela fait partie de leur malheur.

L’esprit s’enrichit de ce qu’on lui donne, et le cœur, de ce qu’il donne.

Les bons sont meilleurs que les justes.

Le progrès est le mode de l’homme.

Le progrès rapetisse la terre et grandit l’homme.

Le progrès ce n’est rien d’autre que la révolution faite à l’amiable.

Il vient une heure où protester ne suffit plus : après la philosophie, il faut l’action ; la vive force achève ce que l’idée a ébauché.

Ceux que nous avons aimés et qui nous quittent ne sont plus là où ils étaient, mais ils sont partout où nous sommes.

Le législateur, en élaborant la loi, ne doit jamais perdre de vue l’abus qu’on peut en faire.

On ne franchit pas tout d’un vol. Peu d’oiseaux traversent l’océan sans reposer leur aile.

La science cherche le mouvement perpétuel. Elle l’a trouvé : c’est elle-même.

Oh ! Qu’il est cruel d’aimer alors qu’on est séparé de l’être qu’on aime !

La suprême bassesse de la flatterie, c'est d'encourager l'ingratitude.

La première égalité, c’est l’équité.

L’égalité a un organe : l’instruction gratuite et obligatoire.

Pour moi, l’idée de nation se dissout dans l’idée d’humanité.

Ne soyons plus anglais ni français ni allemands. Soyons européens. Ne soyons plus européens, soyons hommes. Soyons l’humanité.

Les plus petits esprits ont les plus gros préjugés.

À vingt ans, les illusions ; à cinquante les préjugés.

Pour une mère, un enfant a beau grandir, il s’arrête à la hauteur du coeur.

On ne souffre jamais que du mal que nous font ceux qu’on aime. Le mal qui vient d’un ennemi ne compte pas.

Les fortes sottises sont souvent faites, comme les grosses cordes, d’une multitude de brins.

Rien n’arrête une idée dont le temps est venu.

On résiste à l’invasion des armées, on ne résiste pas à l’invasion des idées.

Il n’est rien au monde d’aussi puissant qu’une idée dont l’heure est venue.

L’idée sans le mot serait une abstraction ; le mot sans l’idée serait un bruit ; leur jonction est leur vie.

Un livre est quelquefois un secours attendu, une idée est un baume, une parole est un pansement, la poésie est un médecin.

Tout homme comprend mal son intérêt.

Contempler, c’est labourer ; penser, c’est agir.

L’âme ne se rend pas au désespoir sans avoir épuisé toutes les illusions.

L’âme a des illusions comme l’oiseau a des ailes, c’est ce qui la soutient.

Nous ne voyons jamais qu’un seul côté des choses.

Dans l’art, tout y est harmonie, même la dissonance.

Mettre tout en équilibre, c’est bien ; mettre tout en harmonie, c’est mieux.

Se priver tous les jours est plus difficile que se sacrifier une fois. Le sage dans le monde est plus grand et plus héroïque que le sage dans le cloître.