Citation de Stefan Zweig

On peut tout fuir, sauf sa conscience.

Les monomaniaques de tout poil, les gens qui sont possédés par une seule idée m'ont toujours spécialement intrigué, car plus un esprit se limite, plus il touche par ailleurs à l'infini.

La raison et la politique suivent rarement le même chemin.

L'histoire ne tolère aucun intrus, elle choisit elle-même ses héros et rejette sans pitié les êtres qu'elle n'a pas élus, si grande soit la peine qu'ils se sont donnée.

J'ai personnellement plus de plaisir à comprendre les hommes qu'à les juger.

Que me sont des trésors, comparés à la lumière du soleil et à des heures vécues en plein bonheur ?

Il est des heures vides, creuses, qui portent en elles le destin.

Rien ne trouble plus puissamment quelqu'un que la réalisation subite de son ardent désir.

On peut se sacrifier pour ses propres idées, mais pas pour la folie des autres.

L'ambition est l'affaire des hommes ; chez les femmes, cela tourne à la caricature.

Toute vie qui ne se voue pas à un but déterminé est une erreur.

L'ambition est l'affaire des hommes ; chez les femmes, cela tourne à la caricature.

La pause, elle aussi, fait partie de la musique.

Mais n'est-ce pas déjà l'insulter injurieusement que d'appeler les échecs un jeu ?

Vouloir jouer aux échecs contre soi-même est aussi paradoxal que vouloir marcher sur son ombre.

Avoir peur, c'est mourir mille fois, c'est pire que la mort.

Vieillir n'est, au fond, pas autre chose que n'avoir plus peur de son passé.

Il n’est pas de plus grand bonheur pour un homme que de découvrir dans sa maturité, dans les années de création, la mission de sa vie.

Créer est une lutte constante entre l'inconscient et le conscient.