Citation de Joseph Joubert

Le courageux a du courage et le brave aime à le montrer.

Le plus beau des courages, c'est d'être heureux.

Pour bien écrire, il faut une facilité naturelle et une difficulté acquise.

On se ruine l'esprit à trop écrire. On le rouille à n'écrire pas.

Ce qui est vrai à la lampe n'est pas toujours vrai au soleil.

Toutes les vérités seraient bonnes à dire si on les disait ensemble.

Songe au passé quand tu consultes, au présent quand tu jouis, à l'avenir dans tout ce que tu fais.

Le bien-être est la loi des corps, mais l'ordre est la loi des esprits.

Le vrai bonheur, le seul bonheur, tout le bonheur est dans le bien-être de toute l'âme.

Être naturel dans les arts, c'est être sincère.

L'art n'est que du naturel perfectionné.

Les passions sont aux sentiments ce que la pluie est la rosée, ce que l'eau est à la vapeur.

Le but de la discussion ne doit pas être la victoire, mais l’amélioration.

Le génie commence les beaux ouvrages, mais le travail seul les achève.

La raison peut nous avertir de ce qu'il faut éviter, le coeur seul nous dit ce qu'il faut faire.

La pitié est au coeur ce que la poésie est à l'imagination.

Heureux ceux qui ont une lyre dans le coeur, et dans l'esprit une musique qu'exécutent leurs actions !

Ayons le coeur haut, et l'esprit modeste.

Les questions montrent l'étendue de l'esprit et les réponses sa finesse.

Quand une fois on a goûté au suc des mots, l'esprit ne peut plus s'en passer. On y boit la pensée.

L'esprit conçoit avec douleur, mais il enfante avec délices.

Les affaires. Elles seules donnent du poids en ployant l'esprit vers la terre.

Il est des esprits semblables à ces miroirs convexes ou concaves qui représentent les objets tels qu'ils les reçoivent, mais qui ne les reçoivent jamais tels qu'ils sont.

Ayons le coeur haut, et l'esprit modeste.

En politique, il faut toujours laisser un os à ronger aux frondeurs.

L'exception vient toujours de la raison de la règle.

Quand je regarde l'Histoire, j'y vois des heures de liberté et des siècles de servitude.

La liberté est un tyran qui est gouverné par ses caprices.

Des âmes libres, bien plutôt que des hommes libres ! La liberté morale est la seule importante, la seule nécessaire ; et l'autre n'est bonne et utile qu'autant qu'elle favorise celle-là.

La justice est la liberté en action.

Quand je regarde l'Histoire, j'y vois des heures de liberté et des siècles de servitude.

Il faut compenser l'absence par le souvenir. La mémoire est le miroir où nous regardons les absents.

Il n'appartient qu'à la tête de réfléchir, mais tout le corps a de la mémoire.

Il entre, dans toute espèce de débauche, beaucoup de froideur d'âme. Elle est un abus réfléchi et volontaire du plaisir.

Il faut faire du bien lorsqu'on le peut, et faire plaisir à toute heure.

La sagesse est la force des faibles.

Loin de reléguer les arts dans la classe des superfluités utiles, il faut les mettre au nombre des biens les plus précieux et les plus importants de la société humaine.

Enseigner, c'est apprendre deux fois.

La justice sans force, et la force sans justice : malheurs affreux.

Il y a des indulgences qui sont un déni de justice.